jeudi 29 décembre 2016

Neujahr in Frankreich

Oh dieser Weihnachtsstress, endlich ist er vorüber!

Jedes Jahr denke ich, nein dieses Jahr werde ich mich ganz bestimmt nicht verrückt machen! Ich habe diesmal alles gut vorbereitet, muss nichts mehr in letzter Minute erledigen – vom Essensplan für die vielen Familienfeiern bis hin zu den Geschenken für die Babysitterin und den netten Nachbarn, der für uns so häufig Päckchen entgegennimmt... Und dann ist es jedes Mal doch genauso wie das letzte, vorletzte, vor-vorletzte Jahr: stressig! 

Wir Franzosen haben aber einen sehr praktischen Brauch: es ist erlaubt bis Ende Januar seine Wünsche für das neue Jahr zu überbringen… Was für eine Erleichterung - denn die hatte ich ganz und gar vergessen! 



Die Glückwünsche für das neue Jahr verbindet man in Frankreich auch mit einer... ja, richtig geraten: mit einer kulinarischen Spezialität! Insbesondere am Tag der Heiligen Drei Könige aber auch den ganzen Januar versammelt man sich mit einem Glas Champagner um eine „Galette des Rois“, einem Kuchen aus Blätterteig und einer Mandelcreme in der eine „fève“ (ursprünglich eine trockene Bohne, heute winzige Porzellanfigürchen), versteckt wird. Derjenige, der die „fève“ in seinem Stück Galette findet, ist der König oder die Königin und darf sich seine Königin bzw. ihren König aussuchen. Wenn Kinder dabei sind und damit es keinen Streit gibt (denn alle Kinder wollen die Krone!), verstecken sich alle Kinder unter dem Tisch auf dem die Galette geschnitten wird und dann heißt es: wer kriegt dieses Stück Galette? Und die Kinder: das ist für Onkel Pierre! Das ist für Mama!

Insbesondere in Paris findet man sie an jeder Strassenecke vom exquisiten Patissier bis zum Discounter aber es ist auch sehr einfach seine Galette selbst zu backen. 

Sie brauchen: 
2 runde Blätterteigrollen 
125 Zucker 
3 Eier
125g Butter 
125g gemahlene Mandeln

Bereiten Sie die frangipane vor: vermischen Sie die weiche Butter mit dem Zucker, 2 Eiern und den Mandeln.
Rollen Sie eine Teigrolle in eine runde Form aus. Geben Sie die frangipane auf den Teig und streichen Sie sie auf den Teig flach, lassen aber etwa 3-5 cm am Rand frei. Nehmen Sie eine fève wenn Sie eine haben oder eine Münze, in Alufolie eingepackt und verstecken Sie sie in der frangipane. Rollen Sie nun die zweite Blätterteigrolle aus und legen diese auf die frangipane. Das ergibt eine Art Sandwich… Schließen die Galette indem Sie die untere Rolle mit der oberen verkleben am Besten in dem Sie den Rand der unteren Teigrolle etwas anfeuchten und mit einer Gabel mit der anderen zusammen drücken. Auf der Galette ritzen Sie mit einem Messer Rauten oder andere Muster aber Vorsicht, der Teig darf keine Löcher haben. Mit dem letzten, geschlagenen Ei bestreichen.
Ab in den auf 200° vorgewärmten Ofen für etwa 45 Minuten – fertig ist Ihre Galette!

Während die Galette abkühlt bleibt Ihnen genug Zeit eine Krone zu basteln…

In anderen Ecken Frankreichs isst man zu diesem Anlass andere Kuchen, z.B. ist es in der Provence eine Briochekrone die mit glasierten Früchten und Hagelzucker verziert wird. 

Ich wünsche also guten Appetit und einen guten Rutsch ins neue Jahr! Bonne année!




mardi 20 décembre 2016

Expressions intraduisibles et autres emmerdements

Aujourd'hui je voudrais vous parler d'un mot allemand qui est parfaitement intraduisible d'après-moi...

C'est le mot "Lehrgeld". Vous allez vous dire que ce sont les frais de scolarité, le coût pour les cours que l'on prend ici ou là. Peut-être les coûts faramineux pour aller à l'université dans certains pays.

Non, pas du tout: il s'agit de ce que coûte une bêtise que l'on fait: c'est le coût pour apprendre sa leçon. Aujourd'hui: je me suis garée dans un parking (entièrement vide) à une place réservée. Mea culpa, mea maxima culpa. C'est bête, je l'avoue, mais apprendre que c'est pire que bête - qu'il ne faudra plus jamais, jamais recommencer, ça m'a coûté la modique somme de 287,50€.

Je ne m'étendrai pas sur les méthodes archi-douteuses des entreprises de remorquage aujourd'hui. Peut-être après avoir déposé plainte pour "Nötigung" (difficilement traduisible aussi: en quelque sorte un abus de force).

Tout ceci nous rappelle que les automobilistes sont les vaches à lait de la nation, même dans ce pays où la voiture est une institution vénérée de tous côtés. Ou presque - moins chez les Verts. Vache à lait - encore une expression intraduisible.

Mais je m'arrête de faire feu de tout bois (et ça, vous traduisez comment?) et d'essayer de me consoler en écrivant ces quelques lignes.

Au fait pour ceux qui s’inquiéteraient, j'ai bien récupéré Titine. Et là aussi, je suis preneuse de toute expression allemande exprimant de l'affection que l'on peut porter à sa voiture...


vendredi 16 décembre 2016

Une galerie d'art éphémère au cœur de Munich

Une galerie pop-up. Un concept qu'on imagine bien à Paris, New York, Londres. Mais à Munich?

Et bien si, il y en a! L'une d'elles, dans une petite rue discrète mais très centrale. Interrompre le shopping de Noël pour visiter une galerie confidentielle au cœur de Munich, j'adore!

Oscar Gauthier
Emmanuelle Agnès et Minmin Peng ont organisé une exposition dans la Galerie Ninety Days en partenariat avec la Galerie Arnoux à Paris.


La galerie est un lieu qui fait penser à un salon où on aurait envie de se poser pour prendre le temps d'admirer les œuvres et qui respire l'esprit parisien des années 50 tel qu'on l'imagine: intello, sombre, chic. Le regard (enfin, le mien) est attiré d'abord par deux sculptures cercles en fonte d'Etienne Beothy. Pour moi elles sont impossibles à photographier, tant c'est la sensualité de la matière qui joue le premier rôle dans chacun de ces cercles qui semble se fondre en lui-même et générer une tension, une direction, un flux...  On a envie de toucher pour mieux appréhender les détails de ces sculptures, de comprendre où elles commencent, où elles finissent.

Le fil conducteur reste l'abstraction pour les peintures exposées. Ainsi dans les tableaux d'Oscar Gauthier on voit le travail de la matière et les reliefs creusés par le couteau du peintre dans la couleur. Les tableaux sont pourtant très différents: l'un est tout en rondeurs tandis que l'autre semble presque figurer une foule - ou les toits d'une ville du sud? Un autre ressemble à s'y méprendre à un drapeau français... C'est le charme de l'art abstrait, on ne se lasse jamais d'essayer de trouver ce qu'il représente.

Oscar Gauthier - 1953

C'est pointu mais pas inaccessible. On sort des sentiers battus pour découvrir des artistes peu connus du grand public dans ce lieu éphémère. Allez également jeter un coup d’œil dans la boutique Ninety Days adjacente où de nombreux autres tableaux sont exposés.

Avec le budget adéquat on peut même emporter l'une de ces œuvres chez soi - un magnifique cadeau à se faire à soi-même.

Oscar Gauthier - 1949




Galerie Ninety Days

Hildegardstr. 2

80539 Munich


mardi 13 décembre 2016

Presse et bonne humeur... du côté de Glockenbach

Le Glockenbach est un quartier sympathique, vivant, très central. On y trouve mille et un restaurants, cafés, bouis-bouis en tous genres.

Au fil d'une promenade je me suis retrouvée au Faun en début d'après-midi: la cuisine est "internationale" et acceptable, et chose pas si fréquente à Munich, on est servi jusqu'à minuit. Ce qui vaut le déplacement ne se trouve pas dans votre assiette, c'est le lieu lui-même: la grande salle ornée de magnifiques moulures peintes et le grand comptoir à l'ancienne sont assez exceptionnels. Les quelques clients installés dans le restaurant étaient plongés dans la lecture de leurs journaux et l'ambiance était calme, paisible, presque studieuse - un véritable contraste par rapport à la vie qui pulse dans le quartier.

Un petit voyage dans les années 20 et une petite bouffée d'esprit de "Kaffeehaus" viennois au prix d'un café, c'est une affaire, non?






Hans-Sachs-Str. 17
80469 München

jeudi 8 décembre 2016

Sur Munich Madame: encore et plus d'idées cadeaux


Paru aujourd'hui,  mon dernier article chez les copines de Munich Madame

Cliquez ici pour y découvrir mes meilleures adresses... 

Bonne lecture!
































mercredi 7 décembre 2016

Presse et bonne humeur, version sucrée

Un café et un bon (non, un très bon gâteau) dans un cadre agréable pour vous reposer de votre shopping frénétique? ... je savais que je n'étais pas la seule à avoir envie de me poser un peu pour papoter avec une amie ou découvrir les titres de mon quotidien préféré au chaud.

Aujourd'hui: une grande maison de tradition, le Café Luitpold



 On y déjeune très bien, mais le mieux c'est de venir à l'heure du goûter pour déguster les magnifiques gâteaux de la vitrine: des plus traditionnels Strudels aux pâtisseries d'inspiration française - très réussies - vous y trouverez certainement votre bonheur. Et les popcakes font la joie des petits... et des grands aussi, pourquoi pas? Ils sont si jolis! 


Essayez de trouver une place dans la verrière ou palmeraie, une toute petite bouffée d'exotisme teintée d'architecture seventies au métro Odeonsplatz... C'est unique! 

Et si vous êtes sympa, vous repartirez avec quelques pâtisseries ou chocolats pour ceux que vous avez laissé à la maison. 



Brienner Str. 11
80333 Munich
http://www.cafe-luitpold.de/

mardi 6 décembre 2016

La folie des Plätzchen


Les Plätzchen, c'est une délicieuse façon d'attendre le Père Noël en Allemagne.

Ces petits gâteaux sont confectionnés selon des recettes familiales jalousement gardées ou en suivant des recettes à la pointe de la mode culinaire du moment. La décoration n'est pas en reste et c'est là que chacun peut dévoiler son talent ou choisir la simplicité.


C'est également l'occasion de se réunir en famille ou entre copines pour faire la patisserie ensemble pendant des journées entières. Les enfants sont les bienvenus lorsqu'il s'agit de pétrir, découper à l'emporte-pièce ou de décorer. Mais les chefs d’œuvres - c'est autre chose! Ça demande des années d'expérience, une patience d'ange et beaucoup d'adresse! Le but est de présenter des assiettes chargées de nombreuses sortes de ces petites merveilles avec le café. Et pour les invités, le but est de résister à dévorer toute l'assiette en un clin d’œil. Si vous n'avez pas l'occasion de goûter à tout, n'ayez crainte, il est très probable que vous repartirez avec un sachet en cellophane garni de quelques Plätzchen ou même avec une jolie boite en fer blanc bien remplie.


 Pour les paresseux et les sous-doués en cuisine, on trouve des Plätzchen partout durant la période de l'avent: dans les supermarchés pour les budgets plus serrés et chez les pâtissiers pour les autres. Vous trouverez mes adresses préférées dans un article à paraître très bientôt dans Munich Madame.

Il existe cependant des recettes très simples qui vous permettront de ne pas passer pour un "Backmuffel" - non, ce n'est pas un mufle mais un ronchonneur de la patisserie). Gardez ce mot "Muffel" sous le coude, il est très utile: vous entendrez souvent parler de "Morgenmuffel" (le ronchonneur du matin, qui n'a pas envie de se lever) ou même de "Modemuffel" (celui qui s'habille comme un pied). En ces temps de préparatifs hystériques vous pourrez certainement placer le mot "Weihnachtsmuffel" (ronchonneur de Noel) dans la conversation!

Mais je m'égare alors que je m'apprêtais à vous donner MA recette fétiche, super-facile mais qui en jette (enfin un peu).

Plätzchen à l'orange

Mélanger 300g de beurre mou avec 200g de sucre, 2 œufs, une bonne pincée de sel et le zeste de 3 oranges bio.

Vous pouvez aussi utiliser ces zestes d'oranges que vous trouverez au rayon patisserie de votre supermarché (il vous en faudra 3).

Ajouter 350g de farine, 1/2 cuillère à café de levure chimique et 2 cuillères à soupe d'eau. Mélanger. Poser du papier de cuisson sur une plaque de cuisson et étalez-y la pâte ainsi obtenue.

Et hop, c'est fini - au four à 175° pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, faites fondre du chocolat noir (environ 100g) et faites couler de fines rayures de chocolat sur le gâteau cuit et un peu refroidi. Lorsque le chocolat a durci, découpez le gâteau en losanges d'environ 3 cm sur 2 (pour qu'ils aient la taille "réglementaire" des Plätzchen).

Si vous y prenez goût, tout magazine féminin qui se respecte propose des hors-série Plätzchen pleins de recettes originales et variées et il existe une multitude de livres de cuisine dédiés à ce sujet délicieux.



mardi 29 novembre 2016

Tipp für (arme) Kunstinvestoren


Heute ist eine Premiere: ich habe mir zum ersten Mail in meinem Leben ein Museumsjahresabo gegönnt. Eine Investition in Kunst sozusagen. Eine Jahreskarte für das münchner Lenbachhaus.



Das Gebäude allein... Historische Räume, die Franz von Lenbach bewohnte, eingebettet in den neuen Flügel, der 2013 eröffnet wurde.


Heinrich Campendonk
"Wald, Mädchen, Ziege"
(1917)

Faszinierend und vielfältig sind die Kunstwerke von Kandinsky bis Gabriele Münter, Rudolf Belling oder Heinrich Campendonk und vielen mehr.

Es fühlt sich magisch, fast unheimlich an: mit dieser Jahreskarte gehören diese Kunstwerke von unschätzbarem Wert jetzt ein ganz klein bisschen mir...

20€ gut investiert.



Dernière parution: des idées cadeaux munichoises


Mon dernier papier est paru dans le blog Munich Madame!

Si vous vous perdez du côté de Munich, voici quelques idées de cadeaux à rapporter. C'est par-ici...




Bonne lecture!

lundi 28 novembre 2016

Warum ich (gerne) auf Französisch schreibe

... und auch auf Deutsch...

Gute Frage!

Eines ist sicher: ich habe in jeder Sprache meine Schwächen und Stärken... Zum Beispiel fällt es mir am Leichtesten einen Vertrag in Englisch zu gestalten, bzw. eine geschäftliche Angelegenheit - insbesondere schriftlich - zu regeln. Im Deutschen kommt mir der Alltag viel leichter vor: von Behördengänge über Einkäufe oder Arztbesuche, da schüttele ich mir das entsprechende Jargon locker aus dem Ärmel.

Ja und französisch? Das ist meine Muttersprache, die Hauptsprache in der Schule, die Sprache in der ich studiert habe... Das prägt natürlich. Auch kulturell - Zeitungen, Zeitschriften, Musik, Theater... ich greife als Erstes auf die französischen Angebote zu. Bedingt: denn das gilt aber nach einer Weile nicht mehr zu, wenn ich in einem anderen Land lebe. Nach einer einiger Zeit in Deutschland kenne ich mich viel besser mit deutschem Rap als mit französischen Pop aus. Einfach weil ich nicht mehr tagtäglich damit in Kontakt bin. 

In Frankreich unterhält man sich sehr häufig über Bücher, Ausstellungen, Zeitungsartikel. Das ist mir hier in Deutschland weniger aufgefallen - das mag aber daran liegen, dass die allermeisten meiner Freunde oder Bekannte Ausländer oder Deutsche mit ausgeprägter Auslandserfahrung sind, die, wie ich, wissen, dass es nicht das EINE Buch gibt, das aktuell Thema ist, oder den EINEN Kinofilm, den jeder gesehen haben muss. Denn der Italiener wird andere kulturelle Interessen haben als der Iraner... Für uns Expats, ist der Mix das Spannende!
Deutschfranzösisch für Anfänger


Aber gehen wir zurück zu unseren Schafen oder wie es im Original heißt "Retournons à nos moutons"... Lasst uns zu unserem Thema zurückkehren: das kann man einfach nicht übersetzen...Habe ich mich jetzt etwas aufgewärmt, dann kommen die Ideen, die Redewendungen, die kulturellen Referenzen auch endlich auf Deutsch. Es funktioniert eigentlich nur so: die Ideen, Formulierungen, müssen in der Sprache kommen in der man schreiben möchte - alles andere ist nur mühsam zu übersetzen und bleibt ein bisschen auf der Strecke. Darüber wurde ja viel geschrieben... 

Aber relativ neu ist (zumindest mir), dass man in jeder Sprache eine andere Persönlichkeit an den Tag legt. Bin ich, wenn ich deutsch spreche (weil es meine zweite Sprache ist) eher ein hirngesteuertes Wesen, bei dem es wenig(er) Platz für Emotionen gibt als wenn ich Französisch, meine Muttersprache, spreche? So wird das in einem Artikel von El Pais dargestellt, das in der französischen Zeitung Courrier International übersetzt und veröffentlicht wurde (1). Die wissenschaftlichen Untersuchungen scheinen aussagekräftig zu sein. Aber dennoch, bin ich nicht überzeugt und frage mich: welcher Einfluss hat die Sprache auf mein Benehmen? Ist das nicht eher die Wahrnehmung durch andere? Ist das vielleicht nur die Gewohnheit? 

In diesem Artikel wird aus meiner Sicht auch davon ausgegangen, dass Menschen in einer einzigen Sprache denken, auch wenn sie mehrere Sprachen sprechen. Das ist aber nicht so! Als Mehrsprachiger entdeckt man mit Erstaunen, was in den Köpfen der anderen vor sich geht: erst in der Muttersprache denken, was man sagen will, dann in die Fremdsprache übersetzen. Ja, in dem Fall kann es sein, dass man zweimal nachdenkt. Aber für "echte" Mehrsprachler ist das nicht so. Man plappert in allen Sprachen, die man wirklich beherrscht einfach drauf los. Und das ist bei ihnen auch der Fall bei Sprachen, in denen sie sich nur so durchwurstelt. Dieser Übersetzungsvorgang findet nicht statt und das damit verbundene Überdenken auch nicht – was nicht bedeutet, dass Mehrsprachler nie zweimal darüber nachdenken was sie sagen, das hat aber nicht mit der Sprache zu tun!

Ist das nicht eher so, dass man durch andere Faktoren gesteuert wird? Wenn ich mit meinen Kindern kuschele bin ich ein anderer Mensch als wenn ich mich vor Gericht mit dem Nachbarn streite? Also ja, französisch ist für mich die mit-den-Kindern-Kuschelsprache und deutsch die mit-der-Krankenkasse-korrespondier-Sprache. Aber nicht nur! Im französischen streite ich auch mit dem unfreundlichen Verkäufer, der mir minderwertige Ware auf dem Markt verkauft und ich schaue mir Schnulzen im Fernsehen auf Deutsch an und vergieße dabei die eine oder andere Träne. Also was nun?

Ich sehe die Sache wie Iseult Grandjean es in Jetzt beschreibt (2). Die meisten von uns sind eine Person, die in mehrere Rollen schlüpfen muss und darf: man ist ja nicht nur der Postbote, sondern auch der Vater, der Nachbar, der Bayern Fan, der Romantiker und der Hausstauballergiker.

Ich bin dreisprachig, mein Mann und meine Kinder viersprachig, viele unserer Freunde, Bekannte, Kollegen sind es auch. Wenn sie mich beurteilen: in welcher Sprache und beeinflusst das ihre Wahrnehmung?


Irgendwie schließt sich somit der Kreis…






(1) http://www.courrierinternational.com/article/psychologie-penser-dans-une-langue-etrangere-cest-reflechir-deux-fois

(2) http://www.jetzt.de/leben/andere-sprache-anderer-mensch

Presse et bonne humeur

Rien de mieux pour se mettre de bonne humeur que de s'installer dans un endroit agréable pour feuilleter un journal ou retrouver des amis à midi. Le matin de grisaille est vite oublié et un après-midi chargé paraît beaucoup plus abordable après...

Deux idées pour déjeuner à Munich: 


1)    Le Café Kreislauf dans le quartier de Sendling, un « Geheimtipp » (tuyau top-secret) est à deux pas du Lycée Français. Un plat du jour avec une petite touche exotique, des prix très raisonnables, une hôtesse brésilienne vous réserve un accueil chaleureux et pour la touche «arty » les murs sont couverts de tableaux, de photos, de dessins d’artistes qui sont invités à exposer à tour de rôle... Par beau temps, installées sur la terrasse, vous profiterez de la vue sur une jolie rue calme bordée d’immeubles Gründerzeit. Si vous voulez en apprendre un peu plus sur ce style architectural, je vous renvoie à un article paru récemment sur immomunich 

Daiserstr.22
D-81371 München





***

2)   Pour un déjeuner rapide mais néanmoins délicieux et sain au cœur du centre-ville, Aran est l’adresse qu’il vous faut. Vous y trouverez de grandes tartines d’un pain goûtu garnies à volonté – simplement avec du beurre ou avec diverses salades raffinées, tartinades et autres délices de saison. Le plus : la grande terrasse dès que le soleil se pointe.

Theatinerstrasse 12
80333 München

              http://www.aran.coop/



mercredi 23 novembre 2016

Quand le Parlement Européen t'invite au cinéma

Je suis du genre de cinéphiles qui aime les surprises.

Quand je vais voir un film, je préfère en savoir le moins possible pour n'avoir aucune attente ou a priori. Aucun avis d'amis ou de critiques. Cela me rappelle la Fête du Cinéma à Paris où pour quelques francs on allait voir le seul film pour lequel il restait de la place - généralement des films inconnus, d'origine exotique et sur des sujets hors mainstream: l'occasion de découvertes et de surprises - souvent de bonnes surprises.

Alors quand ma charmante voisine m'a donné dimanche matin des places pour découvrir un film tunisien dont je n'avais jamais entendu parler dans le cadre du Lux Prize du Parlement Européen, la décision n'a pas été difficile à prendre!

"A peine j'ouvre les yeux": ce n'est pas un grand film, je ne sais pas si c'est un premier film, mais c'est le sentiment quand on le regarde (j'ai vérifié, c'est bien un premier film, couronné de nombreux prix). Le sujet est intéressant, mais il est traité de façon un peu superficielle et manque de profondeur, de suite dans les idées. La psychologie des personnages reste aussi un peu en surface. Ceci dit, cela laisse de la place à l'imaginaire.



Ce qui est très plaisant, c'est que la moulinette hollywoodienne n'est pas passée par là: il y a une certaine fraîcheur que l'on retrouve aussi dans le jeu des acteurs. Ils ne sont pas ces demi-dieux aux traits ultra-lisses que l'on voit habituellement au cinéma, mais ce sont des visages authentiques. Particulièrement brillante et émouvante, la mère jouée par la chanteuse tunisienne Ghalia Benali.

J'ai trouvé le film intéressant à plus d'un titre: le fait que ce film tunisien critique ouvertement le système, montrant à quoi s'exposent les musiciens en s'exprimant sur des sujets qui fâchent. Pour ceux d'entre nous qui ne savent pas vraiment à quoi peut ressembler la vie d'une femme tunisienne, elle nous montre une mère et une fille combatives et libres.

Un regard de l'intérieur, enrichissant, qui nous manque cruellement.

Par-ici pour la bande annonce...


vendredi 18 novembre 2016

Merci Erasmus

J'ai beaucoup parlé des parents indignes, dépassés et stressés ces derniers temps, ici et dans mon article paru sur Munich Madame au sujet de la vie des mamans allemandes. Il est temps de penser à ce que nous faisons de bien.

Les parents dépassés d'enfants qui piquent des crises de nerfs, redécorent la salle de bain avec du dentifrice rose et s'empiffrent de bonbons en cachette juste avant l'heure du dîner, ce sont aussi ceux qui font des choix qui permettent à leurs enfants de s'épanouir, d'apprendre plein de choses utiles, d'avoir l'esprit ouvert à tout et à tous et de bien s'amuser aussi. Ça compte aussi, non?



Nous les parents expat, on expose nos enfants à l'apprentissage d'une nouvelle langue, la découverte d'une autre culture. Parfois dès le berceau, les enfants de couples mixtes et/ou expatriés baignent dans plusieurs cultures. Pas toujours facile, mais on éveille et on entretient la curiosité des enfants et on leur donne des clés uniques pour leur réussite, leur ouverture d'esprit et leur épanouissement. Et si on regarde un peu plus loin que le bout de notre nez - nous contribuons ainsi à un mouvement important qui dépasse les limites du noyau familial...

Un article du journal espagnol El Periodico et paru dans le Courrier Expat du Courrier International raconte les "enfants Erasmus": ces enfants d'anciens étudiants ayant profité du programme Erasmus pour peaufiner leur CV mais aussi pour  rencontrer l'âme sœur. Selon cet article, certains critiquent le fait qu'Erasmus soit devenu une immense fiesta, les études passant au second plan. Mais la contribution à une construction européenne n'est-elle pas mieux assurée, plus pérenne si ces jeunes de tous horizons européens se rencontrent, font la fête, tombent amoureux, ont des enfants ensemble? Il n'y a plus beaucoup de place pour le racisme, l'incompréhension et l'ignorance dans ce contexte...

Je partage entièrement l'avis d'Umberto Eco cité dans cet article, qui disait qu'Erasmus devrait être obligatoire "pas seulement pour les étudiants mais aussi pour les chauffeurs de taxi, les plombiers, les travailleurs".

Dans l'article du Guardian qui a interviewé l'auteur en 2012, il considère qu'après et malgré des siècles de guerres fratricides, les nous sommes "culturellement Européens" - et que pour continuer de construire une union indissoluble, l'ensemble des membres de nos sociétés doit être amené à rencontrer ses voisins, à s'intégrer dans une autre culture, à parler une langue étrangère.

Umberto Eco est décédé quelques mois avant le Brexit. Je me demande ce qu'il en aurait pensé - quelque chose me dit qu'il se retournerait dans sa tombe s'il savait.


A lire:

Dans Courrier International:
http://www.courrierinternational.com/article/education-les-enfants-erasmus-la-premiere-generation-100-europeenne

Dans le Guardian (en anglais):
https://www.theguardian.com/world/2012/jan/26/umberto-eco-culture-war-europa

A propos d'Erasmus:
https://www.erasmusplus.fr/

jeudi 17 novembre 2016

Parlons un peu de beauté...




Bon, alors vous dites que les blogs qui ont le plus de succès sont les blogs beauté?


D'accord. Hélas je crois que je ne suis pas à la hauteur. Je vous rassure, je connais la signification de mascara, khôl, gloss, masque, peeling. Après... mystère.

Le web est déjà plein d'ados blogueuses, vloggeuses et pro du maquillage et de blogueuses de luxe qui nous font baver d'envie devant les produits hors d'atteinte pour la plupart... elles n'ont pas de dm à portée de main, les pauvres...



Je m'explique: nous les Allemandes d'adoption, on arrête très rapidement d'acheter les produits de luxe dans les parfumeries: on se rabat volontiers sur les produits vendus dans ce qu'on appelle des drogueries - voir l'excellent article de mon amie Aude qui explique que non, nous ne parlons pas du marchand de couleurs mais du paradis sur terre... bon j'exagère un peu.

On fait donc notre shopping beauté autrement que vous. Vernis à ongles pailleté, papier toilette triple épaisseur, ombre à paupières bleu électrique, liquide vaisselle à la fraise, masque antirides végan, céréales bio, crème de jour et les couches pour le petit dernier... tout atterrit dans le même caddy et ne coûte que quelques tout petits euros...

Origines françaises obligent - j'adore l'Huile Prodigieuse de Nuxe que j'utilise toute l'année pour moi et mes filles... Mon mari résiste encore. Je ne peux pas me passer des savonnettes Petit Marseillais, dont je ramène des kilos à chaque passage par la France ainsi quelques vernis Bourjois. J'avoue une faiblesse pour les parfums Chanel aussi...



Quand je me perds dans un parfumerie, il m'arrive de craquer... Je ne suis pas de glace quand même! Ma dernière folie, un rouge à lèvres corail de Shiseido. Après ce que je viens de vous dire, puis-je vous avouer que je l'adore, qu'il tient mieux que ceux que j'achète chez dm, qu'il sent meilleur aussi...?

Je reste donc à mon profil d'acheteuse infidèle... du discounter à la boutique de luxe, de ce côté du  Rhin et de l'autre, c'est ce qui me plaît qui atterrit dans mon panier et sur ma peau.



mardi 15 novembre 2016

Parents indignes, cet article est pour vous

Votre enfant se roule par terre dans les couloirs du supermarché, hurle de rage devant un public aussi nombreux que médusé parce que vous avez eu l'outrecuidance de lui faire offrir un pepito cassé. N'oublions pas qu'il vous hait férocement parce que vous lui interdisez d'aller à la maternelle en maillot de bain par -2°. On se sent bien seul dans ces moments. Et bien non.

Si vous cherchez une solution à vos malheurs, je vous le dis tout de suite, je n'en ai pas... Mais j'ai quelque chose qui va vous permettre de marcher la tête haute car vous saurez enfin que vous n'êtes pas seul!

Allez jeter un coup d’œil sur Instagram, Asshole Parents (vous aurez le temps la prochaine fois que vous attendrez patiemment que Monsieur ou Mademoiselle ait fini de piquer sa crise).

Il y a 598.000 abonnés... plus d'un demi million quand même! Alors quand vos amis continueront de vous dire que non, vraiment, jamais leurs marmots ne leur ont fait le coup, vous saurez qu'il existe au moins 598.000 parents comme vous...

lundi 7 novembre 2016

Bad moms

Installée sur un vol allant à l'autre bout du monde, quelle joie de trouver des films à gogo... Comme toute maman cinéphile, j'ai bien des films à rattraper, d'autant plus que les rares sorties au cinéma, on n'a pas envie de les consacrer à des films moyens, cul-cul, à l'eau de rose, mainstream, comédies légères, etc.

Alors voilà, une fois bien installée, le choix a été vite fait: "Bad Moms" ce sera. Pas de témoins, moi et mon écran.

Ben non, ce n'est pas intello, ça ne vole pas très haut, il y a peu de surprises, mais on ne regarde pas ce genre de films pour se poser des questions métaphysiques, mais pour passer un moment de détente et de rires.

Et que dire, les bad moms ont fait leur boulot - une preuve supplémentaire s'il en fallait que "nasty women get shit done" (élections américaines obligent).






 C'est aussi léger qu'un film pour les ados sauf qu'il s'adresse aux mamans.

Moi j'aime.

samedi 8 octobre 2016

Apprendre l’allemand - ou pas ?

Moi je ne dis qu’une chose : ja !

C’est toujours enrichissant d’apprendre une langue, mais nous savons les efforts que cela représente. Lorsqu’on vit dans le pays, c’est un peu plus facile et l’idée de ne pas aller chez le gynécologue accompagnée de notre adolescent renfrogné en guise d’interprète, ça motive.

A la Fête de la Bière, l’Oktoberfest, cette trouvaille devrait achever de convaincre les plus réfractaires :

Les germanophones ont un sérieux avantage ici : si les étrangers sont gentiment avertis en anglais, en français et en italien qu’ils seront poursuivis s’ils emportent ou endommagent les pots à bière pas de traduction du panneau du milieu qui indique que l’on peut - et même que l’on doit (!) - réclamer le remplissage des Krüge (pots à bière) ne contenant pas le litre de bière complet !

Mais bon, chacun est libre de ses choix…


samedi 2 juillet 2016

Petite introduction


J'aime suivre l'actualité, lire la presse, j'aime réfléchir à ce que j'y lis, essayer de comprendre ce qui se dit entre les lignes ou ce qui s'y cache.

Je me pose des questions sur l'actualité politique, sur cours que prennent les choses en France, en Allemagne, sur les conflits du Moyen Orient mais également dans le monde de l'entreprise ou concernant la situation des femmes ici et ailleurs...

Quelle est la plateforme adaptée? Le format? Qui peut s'intéresser à ces sujets et avoir envie d'échanger avec moi?
Beaucoup de questions - certainement existe-t-il des réponnses savantes des spécialistes du monde digital ou du marketing, mais la réponse qui m'intéresse est celle de la confrontation avec la réalité.

Donc voila, c'est parti.